Ah ah ! La gomme ! Sans revenir, du tout, sur ce que je disais, j’ai quand même mis de l’eau dans mon vin, ou plutôt, ça dépend de la corde de l’arc. Je m’explique.
En me lançant dans des portraits en pose longue, ou je recherche l’exactitude, je me suis mise à avoir beaucoup de la gomme. C’est un exercice très différent et j’avais besoin de corriger le trait. Or, dans mon dernier carnet de croquis, j’ai fais quelques portraits (plutôt des poses de vingt minutes), j’étais donc « à cheval » entre deux méthodes.
Et puis surtout, il y a plein de façons de faire, de créer, de produire et si la méthode d’une personne passe par l’usage de la gomme, ça n’est pas un problème.
Par contre, ce qu’il faut retenir, c’est que la gomme, dans un contexte de lâcher-prise et « d’entraînement » ne doit pas être un réflexe pour chercher le beau, le juste. Parce que ce n’est pas ça, alors, que l’on cherche mais plutôt à exercer son regard, son poignet et à se laisser surprendre.